Jene suis pas née dans le bon corps est un manga seinen crée en 2016 par KONISHI Mafuyu, édité par Ototo Manga (Mues) prépublié dans Young Ace Up -
Publié le 16/10/2018 à 0823 Girl» du jeune Lukhas Dhont,-27 ans tout juste – avait sidéré Cannes. Pour sa maîtrise, incroyable pour un premier film. Pour l'extraordinaire prestation de Victor Polster, jeune danseur de 16 ans qui incarne le personnage principal. Pour, aussi, la maturité du propos tenu qui fait de ce film traitant pourtant d'un sujet aisément casse gueule, un bijou de pudeur, de délicatesse et de grâce Mal dans sa peau au sens physique du terme. Comment vit – on quand son propre corps ne correspond pas à ce qu'on est ? Et plus généralement, qu'est ce que c'est que grandir, devenir adulte qu'est-ce que c'est que se construire, se battre pour devenir soi-même dans cette période chrysalide difficile douloureuse qu'est l'adolescence ? Voici donc l'histoire de Lara, 15 ans, belle jeune fille qui rêve de devenir danseuse étoile. Lara vit avec son père qui la soutient et l'encourage pour atteindre son rêve. Seule ombre au tableau Lara est née garçon… Alors qu'il commençait à étudier le cinéma dans une école, Lukas Dhont a lu un article racontant l'histoire d'une jeune fille née dans un corps de garçon et qui se battait pour rentrer dans une école de danse J'ai tout de suite été enthousiasmé à l'idée de pouvoir écrire sur un personnage comme elle quelqu'un de courageux, qui très jeune a remis en cause le lien qu'établit la société entre sexe et genre» explique t-il. Mal dans sa peau au sens physique du terme évitant de réduire son film à un débat sur le genre et la transidentité, Lukas Dhont se concentre sur le combat de l'intime. Introvertie, peu loquace et déterminée, Lara n'est pas en conflit avec la société, tout le monde soutient son combat à commencer par son père, les médecins, l'école de danse mais est en conflit avec son propre corps. Lara sait qui elle est. Le monde autour d'elle aussi. Mais lui faut apprendre à vivre avec ce corps. C'est-à -dire avoir la patience de modeler ce corps à la vérité de qui elle est. C'est un combat personnel, un combat avec elle-même. Et la danse est pour elle, un moyen de modeler ce corps à sa volonté» poursuit Lukas Dhont. Ce combat, ses souffrances, sa détermination, le jeune réalisateur belge le filme au plus près des émotions, à fleur de peau, avec une mise en scène radicale, sans un plan de trop et toujours avec une grande pudeur. Victor Polster, qui incarne Lara est un danseur à l'École Royale de Ballet d'Anvers. Le jeune homme, qui avait 14 ans au moment du casting est l'étoile montante de ce film. Sa prestation est saisissante Il a d'ailleurs décroché le Prix d'interprétation Un Certain Regard» au Festival de Cannes . Au départ nous avons fait des castings sans préciser le genre, garçon ou fille» terminait le réalisateur Mais quelque chose manquait toujours, parce qu'il fallait à al fois un bon danseur, un bon acteur et quelqu'un qui pouvait être transformé» en fille, Et puis, un jour, nous avons vu Victor. Et lui, c'était une évidence avec son visage angélique. En plus, Victor sera, j'en suis certain, un grand danseur…». Actuellement au cinéma
Je suis née dans le mauvais corps, élude d'emblée l'ex joueuse. Les gens m'ont aimée et acceptée comme j'étais. Mais je suis lasse de porter la haine de moi-même à cause du malaise que je
Je ne suis pas née dans le bon corps Après Sex education 120%, c'est "Je ne suis pas née dans le bon corps" qui rejoint la collection "Mues" de chez Ototo. C'est encore une fois du très bon et cette nouvelle collection semble vraiment bien mangaka Mafuyu Konishi est une femme née dans un corps d' ce manga autobiographique elle nous raconte sa chirurgie de réassignation sexuelle changement de sexe, le voyage en Thaïlande, l'opération, la rééducation, les douleurs, le processus psychologique,...Ce témoignage sans tabou, mais pas sans humour est destiné à tous ceux/celles qui souhaitent en savoir plus sur le sujet, qu'ils soient directement concernés ou non...Fiche techniqueTitre original Umareru Seibetsu wo Machigaeta!Auteure Konishi MafuyuAnnée JP 2016, FR 2021Editeur VF Ototo Manga collection muesGenre SeinenThème Témoignage, Trans-identité, Comédie, Tranche-de-vieTomes 1 one-shotMon avisJe suis cisgenre, et chaque fois que j'entends parler des personnes transgenre à la tv, dans des reportages ou autre je me pose toujours plein de questions comment ils font pour leur vie de couple, les relations sexuelles, le regard des autres, ce qu'ils ont entre les jambes,...Je sais pas si vous vous posez aussi ces questions ou si c'est moi qui suis particulièrement curieuse sur ce sujet mais c'est toujours quelque chose qui m'a interpellé. Du coup avec Je ne suis pas née dans le bon corps j'espérais avoir réponse à toutes ces mes attentes ont été satisfaites. Le manga raconte l'opération de changement de sexe de A à Z, on suit la mangaka pendant 1 mois de son arrivée en Thaïlande à son retour au Japon. Elle nous relate tout ce qu'elle a vécu les entretiens explicatifs avec le chirurgien et les démarches préparatoires, puis le grand jour de l'opération et le réveil à la sortie du bloc. Après ça il y a tous les soins et les douleurs post-op, la rééducation et la découverte de ce nouveau trouvé ça très intéressant. Que vous soyez directement concernés ou juste curieux ce manga peut répondre à beaucoup de vos questions. Source Manga-news
ValérieFrançois. Valérie FRANÇOIS est une romancière française née le 21 juin 1968 à Maisons Alfort. Son premier roman "Les jours où je suis née" est publié sur Amazon fin 2018 et obtient un accueil chaleureux de la part des lecteurs avec plus de 10 000 exemplaires vendus. Repéré par les éditions Hugo Roman, "Les jours où je
Publié17 août 2016, 1706Témoignage au LuxembourgBridget, 25 ans, née dans le mauvais corps»LUXEMBOURG - En février dernier, Ridgley, jeune père de 25 ans, est devenu Bridget, jeune mère et femme enfin épanouie. Elle raconte sa transformation à L'essentiel».Des jambes élancées, une mini-jupe près du corps, une longue chevelure dorée et un maquillage parfait. En voyant arriver Bridget, 25 ans, difficile de s'imaginer qu'il y a encore quelques mois elle était un homme. Elle s'appelait alors Ridgley. Mais ça, c'est de l'histoire ancienne. D'autant plus que dans quatre mois, elle va se faire opérer et ensuite changer de sexe à l'état civil. Et la jeune femme a trop hâte». Encore quatre mois qui ne représentent finalement pas grand chose face au combat qu'elle mène depuis toujours. Déjà à la Spillschoul quand la maîtresse séparait les filles des garçons, je ne me sentais pas à l'aise. Mais pendant très longtemps j'ai eu peur d'en parler. J'avais peur d'être anormale», explique-t-elle. Après de longues années de dépression, de mal-être et des problèmes de dépendance, elle a donc décidé de devenir elle». Aidée par sa psychiatre, elle a pris conscience qu'elle était tout simplement une femme née dans le mauvais corps» et qu'il fallait l'assumer». Sous traitement hormonalNous, les transgenres, on se lève le matin pour jouer un rôle qui n'est pas le nôtre. J'ai essayé d'être un garçon hétéro mais ça n'a pas marché, puis j'ai essayé de jouer le rôle de garçon gay mais ça n'allait pas non plus. Maintenant je suis une femme et là c'est mon rôle. C'est le script qui a été fait pour moi», dit-elle le sourire aux lèvres. Mais le chemin n'a pas été facile. Bridget s'est égarée un peu avant de se trouver. Elle a été en couple avec une femme. Ensemble, elles ont eu une petite fille. Puis, elle a fait son coming-out et est sortie quelques années avec un homme. Depuis février, elle a mis sa vie sentimentale entre parenthèses et se focalise sur sa transition. Sous traitement hormonal depuis lors, elle se fait à sa nouvelle identité. Son visage s'est aminci, sa peau s'est adoucie et ses seins ont poussé. Pour ma barbe je fais un traitement au laser et pour féminiser ma voix je m'entraîne, en chantant, par exemple», confie cette Portugaise née au Luxembourg.Prendre des médicaments pour devenir une madame»La jeune femme peut en tout cas compter sur le soutien sans faille de sa famille. Je suis très chanceuse. Mes parents m'ont énormément aidée et ils m'accompagnent à tous mes rendez-vous médicaux. Ils m'ont aussi aidée à annoncer la nouvelle de ma transition au reste de la famille. Ça nous a beaucoup rapprochés». Sa petite sœur et son ex-copine ont aussi bien pris la nouvelle. Mais c'est sans doute avec sa petite fille que cela a été le plus facile. Je parle de tout avec elle. Je lui ai dit que j'étais dans le mauvais corps et que j'allais prendre des médicaments pour devenir une Madame et que plus tard je ferai une opération pour avoir une foufoune, comme elle. Ça été très simple car les enfants n'ont pas de préjugés. Elle sait qu'elle a deux mamans et quand je vais la chercher à l'école elle crie "Ma papa est là ". Elle est géniale». Un message à passerPourtant très confiante en elle, il y a encore des choses qui terrorisent Bridget. Elle n'ose pas encore se montrer en maillot de bain ou voyager, car il faudrait alors montrer une pièce d'identité qui ne lui correspond pas». Actuellement au chômage, elle a peur du regard des potentiels employeurs. Pour ce qui est de sa vie amoureuse, elle redoute encore de s'abandonner dans les bras d'un homme. Je dois avouer que j'ai de nombreuses demandes de garçons sur les réseaux sociaux et je ne cache pas qui je suis. Mais moi je cherche le grand amour». C'est Bridget qui a contacté la rédaction pour évoquer son parcours car elle sait qu'il y a d'autres personnes qui - comme elle - ne sont pas nées dans le bon corps et elle a un message à leur faire passer Fatima Rougi/L'essentiel
Alorsqu'il commençait à étudier le cinéma dans une école, Lukas Dhont a lu un article racontant l'histoire d'une jeune fille née dans un
Ines Rau, mannequin trans 'Je ne pense pas être née dans le mauvais corps'À quelques semaines de la sortie de son autobiographie, intitulée Femme, le 28 novembre chez Flammarion, le mannequin – et désormais actrice – Inès Rau était l'invitée de Lauren Bastide au micro de La...Vernon Subutexet d'avoir été l'égérie de la route du succès a été semée d'embûches. Née garçon dans la banlieue de Nancy, elle développe des relations complexes avec sa famille à qui elle n'en veut pas aujourd'hui."On peut ne pas recevoir d'affection, mais recevoir de l'amour,confie-t-elle à Lauren que ma mère m'a toujours donné beaucoup d'amour et de protection, mais elle ne connaissait pas les codes de l'affection qu'elle n'avait pas reçus." Lire la suite » Scorsese critique de nouveau Marvel, Disney contre-attaque Airbnb vous pouvez passer la nuit dans la maison d’Harry Potter Mon corps est dans les canons de beauté, pourtant je l'ai détesté jusqu'à l'anorexie Scorsese critique de nouveau Marvel, Disney contre-attaque“Je ne pense pas qu’il ait jamais vu un film Marvel”, a répliqué Bob Iger le PDG de Disney, maison mère de Marvel. Comme disait ma grand-mère quand on n’aime pas, on ne dégoûte pas les vous pouvez passer la nuit dans la maison d’Harry PotterAttention à ne pas y croiser Celui-dont-on-ne-prononcera-pas-le-nom !Mon corps est dans les canons de beauté, pourtant je l'ai détesté jusqu'à l'anorexieCette madmoiZelle a tous les critères physiques d'un corps qui rentre dans les standards de beauté. Pourtant, ça ne l'a pas empêchée de se détester, jusqu'à devenir Jardim L'arbitre a voulu donner la victoire à Saint-Étienne » - Foot - L1 - MonacoL'entraîneur monégasque, défait à Saint-Étienne 0-1, ne se montrait pas tendre avec le corps arbitral de ce match. Après comment tu peux demander du respect pour le foot quand tu t’entête à aligner Glick/Jemmerson ? Je déteste Saint-Étienne mais si tu subit une injustice arbitrale, ben marque un but de plus que l'adversaire c'est tout... ca fait beaucoup pour sainté par contre, ca tournera Sinon rien sur la 2eme mi temps dégueu de son équipe ? Sa défense fébrile ? Son attaque guère tranchante? Peut être que la faiblesse de la ligue 1 vient aussi du peu de remise en cause de ses acteurs. Taper sur les arbitres c'est immanquables de ce lundi 4 novembre 2019Ce qu’il ne fallait pas rater dans l’actualité de ce lundi 4 novembre 2019Les immanquables de ce mardi 5 novembre 2019Ce qu’il ne fallait pas rater dans l’actualité de ce mardi 5 novembre 2019 Je ne connaissais absolument pas cette actrice mais c'est fait maintenant ! Communication de sa part réussie !d'avoir tenu le rôle de Marcia dans l'adaptation du roman Vernon Subutex et d'avoir été l'égérie de Balmain .s’en est de nouveau pris aux films du studio Marvel, qu’il considère comme des produits calibrés pour le consommateur, tandis que le PDG de Disney venait au secours de sa utilisée pour voir valoriser le contenu Icône de voter Icône utilisée pour voir valoriser le contenu Icône de Glamour Icône utilisée pour voir le logotipe Icône de voter Icône utilisée pour voir valoriser le contenu Icône de voter Icône utilisée pour voir valoriser le contenu Icône de visiteur Icône utilisée pour page visite PLUS LUS Voyage voici les 10 pays les plus sûrs pour voyager Etude la lumière bleue des écrans réduirait considérablement l’espérance de vie Des vapoteurs perdent le sens du goût à cause de la cigarette éléctronique Écologie les cosmétiques miniatures dans les salles de bain d'hôtels seront-ils bientôt interdits ? Icône de montre Icône utilisée pour voir le temps de lecture de ce contenu Temps de lecture Publié le Lundi 4 Novembre 2019 Arrêtez tout et prévoyez vos prochaines et scarifications Avant de lire ce témoignage, je préfère te prévenir il évoque des thématiques comme l’anorexie, la boulimie et l’ la route du succès a été semée d'embûches. Née garçon dans la banlieue de Nancy, elle développe des relations complexes avec sa famille à qui elle n'en veut pas aujourd'hui. Dans une tribune publiée mardi dans le New York Times, Martin Scorsese réitère ses propos, tout en développant son argumentaire. "On peut ne pas recevoir d'affection, mais recevoir de l'amour, confie-t-elle à Lauren Bastide. Parce que ma mère m'a toujours donné beaucoup d'amour et de protection, mais elle ne connaissait pas les codes de l'affection qu'elle n'avait pas reçus. “Ce qui n’y est pas, c’est la révélation, le mystère ou le vrai danger émotionnel." D'ailleurs Inès – un prénom hommage à sa grand-mère – considère s'être inventée "Je me suis donné cette magie, cette liberté, je me la suis offerte, je me suis fait ce cadeau. Si le sujet de l’anorexie ou de la boulimie te concerne, ou concerne un ou une de tes proches, un numéro vert existe, le 0810 037 037." Cette naissance arrive quand elle vient s'installer à Paris.” Les productions Marvel sont, selon lui, comme toutes les “franchises” cinématographiques modernes -séries de films gravitant autour du même personnage ou du même univers-, “calibrées, testées, modifiées, remaniées de nouveau jusqu’à être prêtes à consommer”. Précaire, elle danse la nuit à Pigalle. Au contact des drag queens, elle apprend à apprivoiser sa féminité. “Si on donne aux gens une seule chose, il est évident qu’ils vont en vouloir davantage”, écrit-il. La vie est dure, elle envisage de se prostituer. Une expérience qui l'a marquée. “Je ne pense pas qu’il ait jamais vu un film Marvel”, a déclaré Bob Iger, le PDG de Disney, maison mère de Marvel, dans un entretien à la BBC diffusé mardi. Mon corps dans les normes » et le regard des autres Je suis assez grande 1m72, je suis mince je fais un 36, je suis assez sportive boxe anglaise, twirling, course à pieds… et donc musclée." Les expériences, c'est vraiment pour moi le plus beau cadeau de la vie. J'avais déjà conscience sur ce trottoir, porte Dauphine, à 17 ans avec ma copine drag queen, avec les voitures qui passaient qui nous regardaient, de l'incroyabilité de ce qui se passait.” “Marvel fait des films”, a-t-il affirmé. Et donc j'étais aux anges." Puis elle entame sa transition, très lucide sur sa situation. C’est ce que fait Martin Scorsese. Elle s'explique "Je ne pense pas être née dans le mauvais corps. Il y a les fois où j’ai pu faire les magasins avec des copines et où je n’aimais pas ce que j’essayais, j’avais toujours l’impression que la tenue me grossissait encore pense être née avec le sexe qui ne correspondait pas à la personne que j'étais. Neuf des 25 meilleures recettes mondiales de l’histoire du cinéma sont des films du studio Marvel, dont “Avengers Endgame”, qui a battu le record du genre, fin juillet." Les contrats de mannequins s'enchaînent, elle tait son histoire. Ce n'est qu'en 2017, quand Playboy fait d'elle la première playmate transgenre, qu'elle s'exprime sur son genre assigné à la naissance la surprise est totale. À voir également sur. Une prise de position forte pour le magazine et un véritable coming out Très fière de son identité, elle se considère comme son "oeuvre d'art", mais refuse qu'on fasse d'elle un étendard. Pour Inès, il ne faut pas prendre la transidentité à la légère, alors elle prend le temps de l'expliquer et de répondre aux questions, même les plus intimes. J’essayais de relativiser et j’ai fini par me convaincre que les autres avaient plus le droit que moi de se plaindre ou de parler de ce qui n’allait pas."Il était très important pour moi aussi que les gens comprennent que ce n'est pas une opération esthétique c'est une réassignation, c'est une transformation, c'est beaucoup plus sublime" , explique-t-elle dans l'émission. .
Lefrançais — la dynamique du déclin - Le rapport à l'histoire - Les dérives de notre temps - Le cloaque politique canadien - Immigration et Grand Remplacement - Géopolitique — Union européenne - Géopolitique — Russie - La crise mondiale et sa géopolitique -
Bonjour, Je vous avoue ne pas être tombée sur ce message par hasard. Je suis aussi un enfant issu de circonstances similaires. Je vais du coup faire une sorte de témoignage ici, désolée. En fait, mon père a toujours eu une relation malsaine avec ma mère. De même qu’il a toujours eu un problème psychologique. Cela n’a pas été évident à comprendre. Puisqu’il n’a jamais eu de suivi, on ne peut nommer exactement ce qu’il a mais il correspond au minimum en tout point à un pervers narcissique. Son père lui-même en était un, et la mère de mon grand-père en était une. Cependant il y a des éléments très très inquiétants chez mon père et des certitudes à propos de mon grand-père qui me laisse croire que mon père est issu d’une lignée » de sociopathe. Ma mère m’a élevée en me racontant que mon père ne voulait pas de moi. Elle était dépressive, au bord du suicide à cause de ses mauvais traitements, et a supplié mon père en pleurant de lui donner un second enfant. En espérant que cela lui remonte le moral. Il n’avait accepté que parce que les allocations familiales lui donneraient de l’argent. Elle m’avait raconté que la chose c’était faite sans sentiments ma mère pleurait et mon père lui faisait son travail » de manière impassible. Le pire était à venir quand j’ai finis par comprendre par moi-même, en voyant de mes yeux lorsque j’étais petite, que mon père forçait ma mère à avoir des relations ou faire des choses qu’elles ne voulaient pas. Au bout d’un moment, ma mère a fini par avouer que mon père l’avait violée à plusieurs reprises pendant des années. Notamment aussi dans les débuts, avant que je naisses. Il procédait en attendant qu’elle s’endorme, elle se réveillait soit pendant l’acte soit après en se demandant pourquoi elle avait mal ou autre. Il justifiait que c’était normal ou qu’elle avait bougé et du coup qu’elle était réveillée mais qu’elle n’en avait pas le souvenir. On ne peut établir le moment exact où une femme tombe enceinte… était-ce pendant ces rapports froids ? Ou bien quand mon père s’en était pris à ma mère ? Quand j’étais petite, aux alentours du début primaire, j’ai subi des attouchements. Cela m’est revenu des années plus tard. Je faisais des cauchemars et j’avais parfois des réactions anxieuses sans savoir l’expliquer. Quand j’étais proche physiquement de quelqu’un surtout de sexe masculin, quand je prenais ma douche nue; surtout une peur irraisonnée lorsque mes bras étaient à découverts, tendus. Ma plus grosse réaction anxieuse a eu lieu lorsque mon père une fois m’a prise sur ses genoux, qu’il se reposait sur moi et qu’il a dit J’adore ça ». C’était comme un coup de poignard, j’avais mal, je me sentais mal à l´aise, comme trop consciente de la partie inférieure de mon corps, ma tête tournait, je ressentais le besoin d’hurler, de griffer et m’enfuir le plus loin possible. J’ai un suivi psychiatrique pour trouble anxio-dépressif depuis que j’ai 11 ans. Après des années j’ai réussi à en parler à mon docteur. Je n’ai que le souvenir d’un grand homme au-dessus de moi qui me fait de l´ombre. Je pensais qu’il fallait que je sache de qui il s’agissait, mais mon médecin m’a dit qu’il ne fallait pas que je me force. Si j’ai oublié, si c’est si loin ancré dans mon subconscient c’est pour une raison. Mon père avait des attitudes incestueuses, malaisantes, avec ma sœur et moi. Il en avait avec sa propre mère. On soupçonnait qu’il avait lui-même subit des attouchements étant enfant. Et lorsque l’on a découvert qu’il était pervers narcissique, les livres disaient que les gens de ce type peuvent s’adonner à des viols incestueux. J’ai commencé à douter de mon père, j’en ai fais part à ma psychiatre. Elle m’a alors demandé ce que je ferais si je savais qui m’avait fait ça et la réponse c’est que j’aurais probablement perdu l’esprit et serait aller tuer le coupable. Dans ce cas, ce n’était rien de bon. Il fallait que j’arrête de chercher. J’ai vu ma mère mourir un peu plus chaque jour. Il y a des jours où elle semblait devenir folle… Je me suis toujours sentie responsable de ma mère. J’étais l’enfant d’un violeur, d’un mauvais mari, de son bourreau, et pourtant elle m’aimait. Quand je réfléchis à qui je suis, j’ai honte. Je me sens sale. Laide à l’intérieur. Pourtant elle arrivait à m’aimer. J’ai le sentiment qu’on ne m’a pas laissée le choix, qu’avant même que je puisse naître on m’a retirée ma liberté. J’ai passé toute ma vie à essayer de sauver ma famille, réparer ma mère. J’ai fini par réaliser que si cela importait autant pour moi c’est que j’espérais pouvoir tout effacer, qu’alors je pourrais vivre librement sans cette culpabilité qui me ronge. Je pense que c’est un sentiment commun à tous ceux qui souffrent on avait rêvé d’une autre vie. À l’heure actuelle mon père vit toujours avec nous. Il dort dans ma chambre. Ma mère pousse la commode contre la porte tous les soirs de peur qu’il rentre. Et lui considère que c’est normal. Il voyage à travers le monde. Les gens lui font des louanges sans savoir comme il nous maltraite tous physiquement et psychologiquement. Il essaie de ramener ma mère à lui. Je l’ai signalé aux Services Sociaux il y a 1 an mais sans suite parce que l’on n’avait pas de preuves… Désormais il me méprise et veut me jeter dehors. Il y a juste tellement, tellement de choses. J’ai parfois envie de me réveiller et que tout soit normal, réaliser que tout ça était juste un cauchemar. Mon père n’est pas ça, il ne nous a pas fait toutes ces choses, ma mère est heureuse, tout le monde va bien. Je peux avoir des rêves et les accomplir. Je peux avoir une relation amoureuse avec quelqu’un. Je peux vivre sans souffrir. Sans avoir constamment peur pour moi et ma famille. C’est difficile de lutter contre la dépression mais j’y arrive, je ne sais pas comment. Maintenant je n’ai plus d’idées suicidaires. J’ai décidé de partir de chez moi, d’accepter la défaite, d’accepter que j’ai le droit d’être heureuse. J’essaie de me convaincre que je n’y suis pour rien. Au bout d’un moment, on est juste blasée. Parfois j’en ris, souvent je suis fatiguée. À 20 ans on ne devrait pas être épuisé de la vie, elle commence à peine. Ce que je sens au fond, en mettant de côté la dépression et l’anxiété, c’est que mon père peut aller se faire foutre, lui et son père. Je ne veux pas de ce malheur. Je n’ai pas envie d’être une héroïne tragique, un martyr, sur lequel on s’apitoie. Quelqu’un pour lequel on n’éprouve que de la tristesse, et qui retiendra de la vie que ce n’était qu’un long chemin de souffrance. Je ne vais pas faire perdurer la longue tradition familiale ». On ne choisit pas ce qui nous arrive mais on choisit qui on est. Et je ne me contenterai pas d’être ça. Il est clair que je vais perdre ma mère, peut-être mon foyer. Il n’y aura pas d’intervention divine qui va me sauver d’avoir mal encore une fois. Toutes les choses ont un prix. Il faut peut-être tout perdre pour pouvoir recommencer. Cette fois-ci une vie que je me tracerais. Le commentaire commence hyper négativement et finit sur une note positive ahah Pour tous ceux qui tombent sur ce témoignage ci-dessus, et s’y reconnaissent, ne perdez pas espoir.
VIDÉO— Nikkie Tutorials révèle être transgenre : 'Je suis née dans le mauvais corps' La vidéo a été visionnée plus de 16 millions de fois. Et pour cause, c'est celle où la youtubeuse néerlandaise Nikkie Tutorials apprend au monde entier, après douze années passées sur YouTube, qu'elle "."Je suis NikkiTutorials, et je suis Nikki. Je suis seulement moi. On n'a pas
Publié le 09/01/2019 à 19h37 Louise Sand n'est plus membre de l'effectif de Fleury depuis le lundi 7 janvier. © Pascal PROUST Après avoir rompu son contrat d'un commun accord avec le Fleury Loiret handball, Louise Sand s'est exprimée publiquement, dans un podcast et sur son compte Instagram, sur le mal-être qui la ronge. La handballeuse internationale suédoise Louise Sand et le Fleury Loiret handball ont annoncé, lundi, la fin anticipée du contrat qui liait la joueuse de 26 ans au club loirétain. Je veux arrêter le handball, prendre soin de moi et me concentrer sur une nouvelle vie », indiquait-elle alors. Dans un podcast de sept minutes, diffusé en suédois lundi soir et traduit par Louise Sand évoque en détails les raisons de son départ. Je vais très mal depuis quelque temps et j’ai toujours su pourquoi je suis née dans le mauvais corps ». L’ex-handballeuse y révèle avoir entamé un processus pour faire reconnaître une dysphorie de genre - un sentiment d’inadéquation entre son sexe assigné à la naissance et son identité de genre, provoquant un sentiment de détresse, pour lequel elle désire suivre un traitement hormonal. Dans ce podcast, elle explique vouloir ne plus avoir à mentir », même si cela aurait peut-être été plus simple ». Mais je l’ai fait depuis trop longtemps ». Les gens m’ont aimée et acceptée comme j’étais. Mais je ne veux plus porter la haine de moi-même à cause du malaise que je ressens à propos et à l’intérieur de mon corps. » Vivre vraiment ma vie » Elle s'est également exprimée lundi, dans un long message sur le réseau social Instagram. Une révélation qu'elle qualifie de libératrice ». Dans ce long post, elle remercie ses anciennes partenaires en clubs et en sélection nationale, son entourage et ses parents, avant d'insister sur l'importance de sa prise de parole publique. J'espère que vous comprenez et respectez ma décision. Il est maintenant temps de vivre vraiment ma vie », conclut-elle. En Suède, de nombreux messages de soutien ont afflué après ces révélations. La Ministre des sports suédoise, Annika Strandhäll, a salué "son courage" sur Twitter. Lycka till med allt som ligger framför dig. Modigt och betydelsefullt att du är så öppen. Loui Sand avslutar sin karriär ”Jag är född i fel kropp” — Annika Strandhäll strandhall 7 janvier 2019 Jérôme Couton-Coudray
. 376 76 454 28 295 55 143 336
je suis née dans le mauvais corps