Plongéedans les sixties. Me voilà de retour 5 ans aprÚs ma premiÚre expérience. Toujours positive. Rentrez dans la caverne des années 60: les photos vous montreront le cÎté vintage trÚs appuyé de la décoration, jusque dans les toilettes.
LâINITIATION AU MWIRI 1 On dit plutĂŽt Mweli chez les Bavove, Mwei chez les MitsÉgÉ. Son origine ethnique est inconnue. Lor ... 2 Sur la construction initiatique de la masculinitĂ©, cf. Houseman 1984. 1Il nous faut maintenant nous intĂ©resser Ă lâinitiation au Mwiri qui constitue une nouvelle Ă©tape du parcours rituel du Bwete et dont lâexamen va nous donner lâoccasion de revenir sur lâimportance constitutive de la relation aux femmes et au sexe fĂ©minin dans la formation du devin-guĂ©risseur nganga. Le Miviri est une sociĂ©tĂ© initiatique masculine trĂšs rĂ©pandue dans les groupes mΔmbΔ et mΔryΔ du Sud Gabon1. Il partage de nombreux traits communs fonction sociale, rites de passage, mythes avec dâautres sociĂ©tĂ©s initiatiques comme le Mongala groupe kota-kele, le Yasi Galwa, le Ngil Fang ou le Ndjobi Haut-OgoouĂ©. La fonction premiĂšre du Miviri est celle dâun classique rite de passage pubertaire fabriquer des hommes Ă partir de jeunes garçons. Seule lâinitiation peut en effet octroyer la vraie masculinitĂ©, plus rituelle que biologique â les garçons non-initiĂ©s restant comme des femmes2. 2Mais le Miviri constitue Ă©galement une Ă©tape nĂ©cessaire dans le parcours initiatique du Bwete il faut y ĂȘtre initiĂ© pour avoir accĂšs aux secrets les plus importants. Le savoir secret ne peut en effet ĂȘtre divulguĂ© que si lâon est certain que le dĂ©positaire ne le trahira pas. Or, lâinitiation au Mwiri a justement pour fonction de garantir ce respect du secret. Il y a donc une complĂ©mentaritĂ© intime entre Bwete et Mwiri. Peu importe alors lâordre des initiations. Dans le cadre villageois, un garçon entre traditionnellement dans le Mwiri dĂšs le dĂ©but de son adolescence, avant de se faire initier au Bwete Disumba quelques annĂ©es plus tard. En ville, la situation est souvent inversĂ©e un homme se fait initier au Bwete MisÉkÉ pour raison dâinfortune, puis sa progression rituelle exige au bout dâun temps quâil entre dans le Mwiri, sâil ne lâavait dĂ©jĂ fait adolescent. Un nganga ne peut en effet avancer au-delĂ dâedika et motoba sur le chemin du Bwete sans en passer par le Mwiri. Avaler le silure motoba exige normalement que lâon soit dĂ©jĂ dans le Mwiri, mĂȘme si certains pĂšres initiateurs acceptent aujourdâhui de passer outre. Mais le Mwiri reste une nĂ©cessitĂ© absolue pour ouvrir la voie Ă la derniĂšre Ă©tape initiatique du MisÉkÉ, la traversĂ©e du Bwete. 3Comme le Disumba mais contrairement au MisÉkÉ, lâinitiation au Mwiri se fait par cohorte au moins trois ou quatre garçons. Dans les nombreux villages oĂč le Mwiri reste un rite de passage obligatoire, câest lâoncle maternel qui dĂ©cide que le temps de lâinitiation est venu pour ses neveux vers neuf ou dix ans. Mais il nâest pas rare que de jeunes hommes citadins, voire des adultes, retournent au village se faire initier, tant est tenace lâidĂ©ologie selon laquelle on ne peut ĂȘtre un vrai homme sans le Mwiri. Une mĂȘme cohorte initiatique ne forme de toute façon jamais une classe dâĂąge. Lâinitiation, qui laisse clairement apparaĂźtre la structure canonique des rites de passage sĂ©paration, liminaritĂ©, rĂ©agrĂ©gation, commence par une phase de rĂ©clusion en brousse avant de se poursuivre au village, en privĂ© au corps de garde puis en public dans la cour centrale. 4Les novices appelĂ©s mbuna sont brutalement sĂ©parĂ©s de leur village maternel et conduits en forĂȘt jusquâĂ lâenclos initiatique nzanga, place rectangulaire enclose par une barriĂšre de feuilles de bananier. Ils doivent alors passer au milieu dâune double rangĂ©e dâinitiĂ©s qui les rouent de coups, tandis que les grondements du Mwiri se font entendre Ă lâintĂ©rieur de lâenclos. Les novices doivent supporter stoĂŻquement cette bastonnade pour prouver quâils sont des hommes valeureux â le courage Ă©tant lâune des vertus cardinales de la masculinitĂ©. Un mbuna peut nĂ©anmoins avoir un parrain initiatique ngonza qui le protĂšge en prenant sur lui les coups les plus rudes. Les nĂ©ophytes sont ensuite poussĂ©s dans le nziba, Ă©tendue boueuse situĂ©e face Ă lâenclos, oĂč lâon continue de les frapper. Le nziba reprĂ©sente, dâaprĂšs le mythe dâorigine, la mare aux abords du village oĂč les femmes, par manque de courage, avaient laissĂ© le monstre Mwiri et oĂč les hommes lâavaient ensuite trouvĂ© voir Mythe 7 infra. Ce bain de boue revient ainsi Ă jeter les novices en pĂąture au Mwiri. Bastonnades et nziba mettent donc en scĂšne la mort symbolique des mbuna. 3 Les Bapunu lui prĂ©fĂšrent souvent un signe en forme de double V superposĂ©. 5Boueux et meurtris, les mbuna doivent alors passer leur bras gauche Ă travers la cloison de feuillage de lâenclos, apeurĂ©s par le redoublement des grondements rauques. Câest Ă ce moment que le Mwiri leur fait les scarifications qui marqueront bien visiblement leur appartenance Ă la sociĂ©tĂ© initiatique. LâopĂ©ration renvoie Ă un Ă©pisode du mythe dâorigine, lorsque la premiĂšre femme a glissĂ© son bras dans un trou dâeau dâoĂč provenaient de mystĂ©rieux grondements, et sâest fait mordre par le monstre. Au cours du rite de passage, il est important que les novices ne voient pas celui qui les vaccine » de la sorte la cloison de feuillage les sĂ©pare de lâopĂ©rateur ; on leur instille un collyre aveuglant et les oblige Ă fixer le soleil. Ces scarifications appelĂ©es makembe ou makimba sont situĂ©es au poignet et au coude du bras gauche. La marque du poignet consiste en une sĂ©rie de trois traits parallĂšles parfois dĂ©doublĂ©s. La marque du coude ressemble quant Ă elle Ă un sexe fĂ©minin stylisĂ©3. Tant que ces blessures ne seront pas guĂ©ries, le mbuna ne devra pas avoir de relations sexuelles ce serait rendre aux femmes le pouvoir du Mwiri, dont les hommes avaient rĂ©ussi Ă sâemparer Ă leur seul profit. 4 Outre lâinitiation, le Mwiri se fait entendre lors du dĂ©cĂšs dâun initiĂ©, de la naissance ou de la ... 5 GrĂące Ă lâingestion de la feuille dâAncistrocarpus densispinosus qui, irritant les cordes vocales, ... 6AussitĂŽt les scarifications faites, les mbuna pĂ©nĂštrent Ă lâintĂ©rieur de lâenclos initiatique, opĂ©ration qui figure lâengloutissement par le monstre. Jusquâici, les nĂ©ophytes comme tous les profanes avaient seulement entendu le grondement du gĂ©nie, mais ne lâavaient jamais vu4. En rentrant dans lâenclos, les mbuna peuvent enfin voir le Mwiri en face. Ils sâaperçoivent alors quâil sâagit en fait dâun simple initiĂ© grimĂ©. On leur rĂ©vĂšle Ă©galement que le grondement rauque du gĂ©nie nâest que la voix travestie dâun homme5. Mais sitĂŽt cette rĂ©vĂ©lation faite, les novices doivent faire le serment solennel de ne jamais divulguer que le Mwiri est homme et non gĂ©nie. Les aĂźnĂ©s peuvent alors leur raconter le mythe dâorigine et quelques autres secrets initiatiques. 7Commence ensuite la pĂ©riode de la rĂ©clusion et des brimades initiatiques pĂ©riode qui pouvait durer deux mois mais se rĂ©duit souvent aujourdâhui Ă une semaine. Les novices restent dans lâenclos, y mangent et y dorment Ă mĂȘme le sol, encore coupĂ©s de toute prĂ©sence fĂ©minine. Outre la poursuite de lâenseignement oral, la rĂ©clusion consiste essentiellement en brimades diverses. Les mbuna ont la tĂȘte rasĂ©e, le corps enduit dâhuile de palme et exposĂ© au soleil, ou bien frottĂ© au charbon. On les rĂ©veille au milieu de la nuit pour les obliger Ă danser et chanter. Du sable est glissĂ© dans leur nourriture, de toute façon Spartiate. Les garçons insolents sont brimĂ©s plus durement encore. Les aĂźnĂ©s aiment dâailleurs raconter quâun incorrigible effrontĂ© Ă©tait mĂȘme souvent assassinĂ©, et lâest encore parfois. Les initiĂ©s se contentent alors de dire Ă sa famille que le Mwiri a dĂ©finitivement avalĂ© leur fils, contrairement aux autres mbuna quâil a bien voulu recracher. Scarifications du Mwiri 8Au bout dâun temps, les mbuna quittent lâenclos de brousse pour sâinstaller au corps de garde, fermĂ© pour lâoccasion par une barriĂšre de feuilles. Les brimades sâinflĂ©chissent alors en humiliation publique. Devant le mbandja, les novices sont contraints dâexĂ©cuter toutes sortes de danses et de mimes ridicules, face Ă un public et dans lâhilaritĂ© gĂ©nĂ©rale. Ils doivent taper interminablement dans leurs mains, sauter Ă cloche-pied, hocher la tĂȘte sans fin, imiter des animaux ou bien un coĂŻt. Les profanes, notamment les femmes, sont ainsi mobilisĂ©s pour la premiĂšre fois, Ă titre de spectateurs dâun spectacle risible. Cette pĂ©riode de brimades se termine par une cĂ©rĂ©monie de rĂ©agrĂ©gation Ă la communautĂ© villageoise, au cours de laquelle les mbuna badigeonnĂ©s de kaolin rouge dansent devant les femmes. Ces rites de passage auront en dĂ©finitive orchestrĂ© la mort symbolique puis la renaissance du novice avalĂ© par le Mwiri, il est finalement rĂ©gurgitĂ© pour ĂȘtre rendu aux siens. Il a entre-temps subi une transformation irrĂ©versible de garçon, il est devenu un homme. JUMEAUX, FEMMES, FĂCONDITĂ 9Au Gabon, les jumeaux mavasa en getsÉgÉ sont unanimement considĂ©rĂ©s comme des gĂ©nies sauf, peut-ĂȘtre, chez les Fang. Leurs noms sont spĂ©cifiques et appartiennent Ă une liste close de noms appariĂ©s. Ils sont rĂ©putĂ©s possĂ©der des pouvoirs extraordinaires. On fabrique un kaolin des jumeaux pΔmba-a-mavasa, puissant porte-bonheur, en ajoutant au kaolin leur placenta pilĂ© ou mĂȘme leurs restes corporels. Et lors de leur naissance, le Mwiri lui-mĂȘme vient sur les lieux de lâaccouchement. Il existe ainsi un lien Ă©troit entre Mwiri et gĂ©mellitĂ©. Les jumeaux nây sont pas initiĂ©s comme de simples mbuna mais Ă titre de mata, grade supĂ©rieur qui leur Ă©pargne bastonnades et brimades. Les initiĂ©s manifestent Ă leur Ă©gard les signes du plus profond respect sur le chemin qui mĂšne du corps de garde Ă lâenclos initiatique, les jumeaux marchent sur des nattes ou sont portĂ©s sur les Ă©paules. Ce prestige rejaillit sur leur pĂšre qui acquiert lui aussi le grade de mata. Depuis que les hommes se sont emparĂ©s du Mwiri, aucune femme ne peut y ĂȘtre initiĂ©e. Mais la mĂšre de jumeaux, sans ĂȘtre vĂ©ritablement initiĂ©e, acquiert un statut singulier le Mwiri peut venir devant elle, elle peut assister Ă certains rites et lors des manifestations rituelles, elle se place dĂ©sormais entre le groupe des hommes Ă lâavant et celui des femmes Ă lâarriĂšre. 6 Cf. Ă©galement la version dans Gollnhofer & Sillans 1981. 10La gĂ©mellitĂ© est valorisĂ©e parce quâelle reprĂ©sente le comble de la fĂ©conditĂ© fĂ©minine, fĂ©conditĂ© qui Ă©tait le pilier fondamental de ces sociĂ©tĂ©s lignagĂšres et reste aujourdâhui une des valeurs sociales les plus importantes. Et câest parce quâil se place Ă©galement sous le signe de la fĂ©conditĂ© fĂ©minine que le Mwiri est si intimement liĂ© Ă la gĂ©mellitĂ©. Le mythe de dĂ©couverte du Mwiri met bien en relief ce caractĂšre fĂ©minin6. Mythe 7 origine du Mwiri Un jour, six femmes vont Ă la riviĂšre pĂȘcher Ă la nasse. Elles se nomment Misenzo, Dyambo Timba, Mongo Makita, Mogodi mwa NgangĂš, Mogetu one ngongola divoko [la femme qui possĂšde une pomme dâAdam], Mogetu gombola nzanga [la femme qui balaye lâenclos initiatique, associĂ©e Ă la poule]. Elles font un barrage pour dĂ©nicher les poissons. Dans un trou dâeau plein de silures, elles entendent un Ă©trange grondement rauque. Lâune des femmes y met la main, mais quelque chose la mord. Lorsquâelle retire le bras, elle a trois marques au poignet. Les femmes prennent alors une branche de diyombu [Aframomum citratum ou giganteum] pour fouiller le trou et rĂ©ussissent Ă capturer un monstre qui nâa ni bras ni jambes. Câest le gĂ©nie Mwiri. Elles le mettent dans leur nasse pour le ramener au village. Mais le monstre pĂšse trop lourd et perce les nasses. Pendant tout le trajet, il ne fait que gronder et cracher de lâeau. Nâayant plus le courage de le supporter plus longtemps, les femmes abandonnent alors le monstre aux abords du village. DĂ©laissĂ©, le Mwiri appelle les ces Ă©tranges cris depuis le corps de garde, les hommes se rendent sur les lieux et voient une grande Ă©tendue dâeau le Mwiri a recrachĂ© plein dâeau afin de survivre hors de la riviĂšre [câest le nziba]. InterloquĂ©s, ils se demandent comment capturer la crĂ©ature. Ils jettent un chiot Ă lâeau. Mais le Mwiri lâavale. Ils jettent alors successivement un tronc de bananier, une panthĂšre et un pygmĂ©e, mais Ă chaque fois le Mwiri les avale. Ils chauffent finalement un marteau de forge mutendo et le jettent Ă lâeau. Ne pouvant lâavaler, le Mwiri sort de lâeau. Ils en profitent alors pour le capturer et lâinstaller dans un enclos de feuilles de bananier qui fut le premier enclos initiatique nzanga. LĂ , il y avait des oiseaux tisserins qui, depuis lors, signalent la prĂ©sence dâun enclos du Mwiri. Il y avait Ă©galement les grenouilles dont le coassement a Ă©tĂ© le premier tambour du Mwiri. Mais sans nourriture, sans eau et sous le soleil, le monstre se meurt bientĂŽt. Ă lâagonie, il demande aux hommes de perpĂ©tuer son existence en imitant sa voix. Câest le dĂ©but de la sociĂ©tĂ© initiatique du lâenclos, les hommes dĂ©couvrent Mogetu gombola nzanga [la femme-poule qui balaye le corps de garde] et la sacrifient. De lĂ vient le sacrifice rituel de la poule. Ils sacrifient de mĂȘme les autres femmes qui avaient dĂ©couvert avant eux le secret du Mwiri, afin de le garder pour eux seuls. Les hommes ont ainsi pris le Mwiri aux femmes et leur ont donnĂ© en Ă©change leur danse NyΔmbΔ [ou NdjΔmbΔ, qui est depuis la principale sociĂ©tĂ© initiatique fĂ©minine]. Depuis lors, les femmes sont condamnĂ©es Ă servir lâhomme, Ă cuisiner pour lui, Ă faire des enfants et sâen occuper. » 7 Sâil faut ĂȘtre dans le Mwiri pour ĂȘtre un homme complet », câest donc parce que le Mwiri permet ... 11Ce sont donc les femmes qui ont dĂ©couvert le Mwiri les premiĂšres. Cette association privilĂ©giĂ©e entre Mwiri et fĂ©minitĂ© est confirmĂ©e par une sĂ©rie de faits. Le Mwiri est Ă©troitement associĂ© Ă la gauche, le cĂŽtĂ© fĂ©minin les scarifications initiatiques sont au bras gauche, et passer dans la gauche » sert communĂ©ment Ă dĂ©signer lâinitiation7. La scarification du coude reprĂ©sente en outre un sexe fĂ©minin stylisĂ©. Le gĂ©nie est appelĂ© Ma Mwiri ou lya Mwei, câest-Ă -dire MĂšre Mwiri ». Et lors des rites de passages, cette MĂšre Mwiri avale les nĂ©ophytes par sa gueule comme un crocodile dĂ©vorateur, mais les recrache par son sexe pour les remettre au monde. Câest donc le Mwiri lui-mĂȘme qui incarne le pouvoir procrĂ©ateur fĂ©minin. Le mythe dâorigine raconte en effet comment le Mwiri prisonnier dans la nasse expulse tellement dâeau que cela forme bientĂŽt sous lui une mare qui nâest rien dâautre que le nziba des rites de passage. Or, le nziba, câest le vagin du Mwiri » et lâinondation est explicitement comparĂ©e Ă la rupture de la poche des eaux avant lâaccouchement. LâhumiditĂ© excessive qui dĂ©finit le Mwiri reprĂ©sente ainsi le comble de la fĂ©conditĂ© Le Mwiri, câest la femme. Le Mwiri Ă©tait dans lâeau. Et il y a lâeau dans le sexe de la femme. » 12Ce que le mythe dâorigine raconte et ce que le rite met en Ćuvre, câest alors lâappropriation masculine de ce pouvoir procrĂ©ateur fĂ©minin les hommes accaparent le pouvoir des femmes et deviennent capables de remettre au monde des enfants mĂąles pour en faire des hommes, avec lâaide rituelle de la MĂšre Mwiri mais sans le concours effectif des femmes. Certes, aucun de mes interlocuteurs ne pouvait formuler cela de maniĂšre aussi crue. La prĂ©sence dâune part dâimplicite est sans doute une caractĂ©ristique fort gĂ©nĂ©rale tant du mythe que du rite. Et certainement, lorsque les rapports de genre sont en jeu, ce non-dit joue un rĂŽle dâautant plus dĂ©cisif. Ă cet Ă©gard, mythe et rite du Mwiri sont une maniĂšre particuliĂšrement raffinĂ©e de tourner autour du pot toutes les prĂ©misses sont lĂ , mais tout se passe comme si la conclusion devait rester informulĂ©e. 8 Et ce nâest pas un hasard que cela soit au cours dâune partie de pĂȘche Ă la nasse, activitĂ© exclus ... 9 Pour lâanalyse dâune dissociation similaire dans le cas dâobjets rituels des aborigĂšnes australien ... 13Cette forme dâĂ©vitement est rendue possible par un mĂ©canisme de dissociation. Le mythe prĂ©sente la dĂ©couverte fĂ©minine comme un Ă©vĂ©nement accidentel les femmes trouvent le monstre au hasard dâune partie de pĂȘche. Le lien entre Mwiri et fĂ©minitĂ© semble ainsi nâĂȘtre que contingent alors quâil est en rĂ©alitĂ© consubstantiel. La capacitĂ© reproductrice fĂ©minine a en effet Ă©tĂ© prĂ©alablement dĂ©tachĂ©e des femmes pour sâincarner dans le monstre Mwiri. Elle est donc prĂ©sentĂ©e comme quelque chose dâextĂ©rieur aux femmes. De cette façon, les femmes peuvent ensuite trouver par hasard ce qui leur appartenait en fait dĂ©jĂ 8. Elles peuvent alors mettre le monstre dans leur nasse puis lâabandonner aux abords du village, et les hommes peuvent venir sâemparer de ce vagin portatif monstrueux qui inonde tout autour de lui. Cette dĂ©possession opĂ©rĂ©e par les hommes nâest concevable que si le pouvoir procrĂ©ateur a Ă©tĂ© dissociĂ© des femmes pour devenir une chose appropriable9. GrĂące Ă cette dissociation, la captation masculine de la capacitĂ© reproductrice fĂ©minine disparaĂźt, masquĂ©e par le vol masculin dâun monstre dĂ©couvert fortuitement par les femmes. ORDALIES ENCLUME ET POISON 14Au-delĂ du classique rite de passage pubertaire, le Mwiri est Ă©galement la sociĂ©tĂ© initiatique masculine chargĂ©e dâassurer le contrĂŽle de lâordre social et de punir les transgressions. Un vol, un adultĂšre ou mĂȘme un mensonge peut en effet entraĂźner une sanction magique, punition infligĂ©e par le gĂ©nie Mwiri sous forme dâune maladie subite dont le symptĂŽme majeur est un gonflement du ventre. Et lorsque la justice humaine punit elle-mĂȘme la transgression, ce sont les initiĂ©s du Mwiri qui sâen chargent. Ce sont encore eux qui peuvent accomplir le rituel de rĂ©paration aprĂšs aveux publics du coupable. Cette justice du Mwiri repose essentiellement sur des pratiques de type ordalique permettant dâidentifier le coupable. 10 Aujourdâhui quasiment disparue, lâactivitĂ© traditionnelle de la forge rĂ©duction et fonte Ă©tait a ... 15LâĂ©preuve de la masse-enclume motΔndo est la premiĂšre de ces ordalies. Le motΔndo est un morceau de fer ou une simple pierre que le forgeron utilise soit Ă demi enterrĂ© comme enclume, soit Ă la main comme marteau. Son utilisation ordalique tĂ©moigne dâun lien ancien unissant la forge et le Mwiri10. Lors dâun vol ou dâune dispute envenimĂ©e, on peut demander Ă un aĂźnĂ© du Mwiri de taper le motendo » ou taper le Mwiri » afin que le gĂ©nie punisse lui-mĂȘme le coupable. LâinitiĂ© applique sur la masse-enclume chauffĂ©e au feu un mĂ©lange dâherbes pilĂ©es et de jus de canne Ă sucre mĂąchĂ©e par les protagonistes du litige, afin de pouvoir Ă©prouver leur culpabilitĂ© ou leur innocence. Ă lâaide dâune autre masse, il bat lâenclume, tout en invoquant le Mwiri et en lui expliquant lâaffaire. Il jette ensuite Ă lâeau lâenclume ou bien un tronc de bananier quâil a violemment frappĂ© au sol. Ces opĂ©rations rituelles renvoient au mythe de dĂ©couverte du Mwiri jeter le motΔndo ou un tronc de bananier dans lâeau comme les hommes avaient fait pour dominer le monstre, lui donner le coupable en pĂąture pour quâil lâavale. Battre le motΔndo chauffĂ© au feu Ă©quivaut Ă©galement Ă une forge symbolique â ce qui confirme le lien entre Mwiri et forge, le pouvoir ordalique du forgeron Ă©tant par ailleurs attestĂ© dans la littĂ©rature Collomb 1981. 16Une fois le motΔndo tapĂ©, le coupable ou le parjure tombera automatiquement malade. On dit alors quâil est coincĂ© dans le Mwiri, que ce dernier lâa attrapĂ© ou mĂȘme avalĂ©. Les symptĂŽmes de ce mal sont un gonflement caractĂ©ristique du ventre et des jambes, suivi dâune mort rapide si rien nâest fait Ă temps. Le rituel de rĂ©paration a lieu au milieu du village, devant le corps de garde, aprĂšs aveux publics du coupable. Le mondonga, orateur et interprĂšte des grondements rauques du Mwiri, se munit de la cloche Ă manche courbe kendo et invoque le gĂ©nie pour lui demander de pardonner la faute commise et de recracher le coupable Gollnhofer & Sillans 1978. 17ParallĂšlement Ă cet usage judiciaire du motΔndo, il existe un usage plus asocial et moins avouable. Il arrive que quelquâun aille secrĂštement voir un initiĂ© pour quâil maudisse un ennemi personnel en tapant expressĂ©ment le Mwiri afin de le rendre malade ou le tuer. Cet usage proche de lâagression sorcellaire explique pourquoi en français, le Mwiri est souvent appelĂ© le Diable on dit ainsi taper le Diable ». Ce genre de pratique ferait alors du Mwiri non plus le garant de lâordre collectif mais Ă lâinverse lâinstrument dâune vengeance personnelle. Câest pourtant le Mwiri lui-mĂȘme qui se charge de conjurer la menace introduite par le mĂ©susage du motΔndo lâopĂ©rateur et le commanditaire dâun tel acte malĂ©fique sâexposent de leur propre chef Ă ce que la puissance justiciĂšre du Mwiri se retourne contre eux. Paradoxalement, cette punition immanente qui garantit le Mwiri contre ses mĂ©susages affaiblit par contrecoup son rĂŽle rĂ©gulateur souvent dans un conflit, aucun des protagonistes ne craint que lâautre ne tape le motΔndo, puisque, certain de son bon droit, chacun considĂšre que son adversaire a indĂ»ment recouru au Mwiri et que cette attaque personnelle lui retombera dessus ; les deux parties iront donc taper le motΔndo et le conflit sâenvenimera. 11 Je laisse de cĂŽtĂ© les ordalies secondaires, par lâhuile bouillante il faut attraper sans se brĂ»le ... 12 La description concorde les Azande des savanes du Sud Soudan vont chercher jusquâĂ lâorĂ©e de la ... 13 Câest pourquoi les nganga-a-MisÉkÉ disent que le mbondo est la premiĂšre consultation, primautĂ© Ă l ... 18Le test du poison mbondo constitue la seconde grande Ă©preuve ordalique liĂ©e au Mwiri11. Ce poison Ă strychnine est obtenu par dĂ©coction des racines rouges de la liane mbondo Strychnos icaja. Cette ordalie est fort ancienne, puisque dans sa compilation de 1686, O. Dapper signale dĂ©jĂ sur la cĂŽte du Loango lâĂ©preuve des Bondes » qui sert Ă dĂ©tecter lâorigine sorcellaire dâune mort suspecte Ă lâaide dâun poison repris dans Merlet 1991 393. Cette anciennetĂ© se double dâune large diffusion lâusage ordalique du poison est rĂ©pandu dans tout le Gabon, et dĂ©passe mĂȘme le territoire national puisque le poison oraculaire benge des Azande minutieusement dĂ©crit par Evans-Pritchard semble bien ĂȘtre encore le mbondo12. On recourt au mbondo pour les affaires les plus graves meurtre, sorcellerie aggravĂ©e, vol important, lorsque le doute quant Ă lâidentitĂ© du coupable subsiste aprĂšs lâĂ©preuve de lâenclume. Le mbondo est en effet rĂ©putĂ© plus efficace que le motΔndo, et son diagnostic est rĂ©putĂ© infaillible13. Mais comme pour le motΔndo, le pouvoir ordalique du mbondo est clairement liĂ© au Mwiri avant lâadministration du poison, on tape au sol pour appeler le gĂ©nie. 14 Cette coĂŻncidence â et mĂȘme inversion â entre lâĂ©tablissement de la preuve et la punition est une ... 15 Du Chaillu, qui a assistĂ© Ă plusieurs reprises Ă lâordalie du poison chez les NkÉmi, mentionne que ... 19Lorsquâune affaire exige le recours au poison, tout le village se rĂ©unit au matin. Chez les MitsÉgÉ, la dĂ©coction de mbondo est administrĂ©e Ă des poules qui reprĂ©sentent les diffĂ©rentes personnes concernĂ©es. Si la poule survit, celui quâelle reprĂ©sente est innocent. Mais si elle meurt, il est infailliblement coupable. Le fait que la volaille aille mourir aux pieds de la personne renforce encore la culpabilitĂ©. Si le coupable sâĂ©vertue Ă nier, on lui administre alors directement la dĂ©coction. Lâadministration directe a lâavantage de cumuler lâĂ©tablissement de la culpabilitĂ© et la punition dans un raccourci imparable la mort prouve dĂ©finitivement la culpabilitĂ© du suspect14. Chez les Bapunu, on administre toujours le poison aux hommes sans passer par les poules. Mais la dose ne semble pas lĂ©thale le coupable est seulement plongĂ© dans un Ă©tat de grande confusion ; quant Ă lâinnocent, Ă©vacuant rapidement le poison par voie urinaire, il reste indemne de tout symptĂŽme. On raconte que celui qui rĂ©chappe ainsi de lâĂ©preuve du poison en tire un pouvoir divinatoire15. JUREMENT, SECRET, SERMENT 20Outre lâenclume et le poison, il existe une derniĂšre façon de taper le Mwiri » il suffit de taper Ă©nergiquement sur ses propres scarifications initiatiques, au coude puis au poignet, en profĂ©rant avec emphase le jurement consacrĂ© mangÉngÉ ! », mwiri ! » ou kiivi ! » Ce geste ponctue abondamment les discours des initiĂ©s du Mwiri, câest-Ă -dire thĂ©oriquement celui de tous les hommes. Quand un homme veut souligner emphatiquement ses paroles, pour en manifester lâimportance et la vĂ©racitĂ©, et y engager sa responsabilitĂ© et celle des autres, il claque sur ses scarifications en jurant. Cela indique que les paroles Ă©noncĂ©es pĂšsent lourd », quâil ne sâagit plus de bavardages mais de paroles pouvant entraĂźner des consĂ©quences graves. 16 Les performatifs constituent une classe spĂ©cifique dâactes illocutoires ceux pour lesquels la va ... 21Claque et jurement sont ainsi une maniĂšre dâengager Ă la fois le locuteur et ses interlocuteurs dans leurs paroles et leurs actes. Une redescription linguistique adĂ©quate consisterait Ă modaliser tous les Ă©noncĂ©s par je jure sur le Mwiri que... » Le geste tient donc Ă la fois du serment et de la promesse. Du serment, puisquâil atteste que ce que lâon dit est vrai. De la promesse, puisque cela implique que les actes Ă©voquĂ©s dans les paroles seront effectivement accomplis. En effet, mentir ou ne pas faire ce Ă quoi lâon sâest engagĂ©, ou mĂȘme jurer pour des motifs trop futiles ou par colĂšre, signifie sâexposer au chĂątiment magique du Mwiri. Et câest pour Ă©viter de tels engagements imprudents et impulsifs que le novice doit attendre jusquâĂ un an avant de pouvoir jurer sur ses scarifications il est encore incapable de contrĂŽler ce pouvoir qui risquerait de se retourner contre lui et de le tuer. En dĂ©finitive, le geste leste les paroles du poids du Mwiri afin de leur ajouter une force illocutoire dĂ©cisive et de leur donner une valeur performative16. 22Ce jurement du Mwiri est rĂ©putĂ© moins puissant que motΔndo ou mbondo. Dans les circonstances les plus graves, jurer sur les scarifications peut ĂȘtre insuffisant ; on ira alors jurer sur le motΔndo ; et si cela ne suffit pas, on recourra finalement au poison mbondo. Ces trois opĂ©rations rituelles nâont de toute façon pas exactement les mĂȘmes fonctions attestation de vĂ©ritĂ©, promesse et obligation dâagir dans le cas du jurement ; ordalie judiciaire, identification et punition dâun coupable, dans le cas du motΔndo et du mbondo. Mais elles tirent identiquement leur puissance du gĂ©nie du Mwiri et concernent fondamentalement la vĂ©ridicitĂ©, que cela soit celle du locuteur vĂ©race ou de lâordalie judiciaire. 23En dĂ©finitive, le modĂšle de ces paroles jurĂ©es Ă©voque une relation de communication idĂ©ale oĂč les locuteurs sont responsables et vĂ©races, oĂč les promesses sont honorĂ©es et oĂč les actes suivent effectivement les paroles. La pratique donne pourtant une image fort Ă©loignĂ©e de ce modĂšle Ă©thique de la communication câest en effet au cours des disputes que les hommes font le plus abondamment usage du jurement du Mwiri. Les situations rĂ©elles de jurement sont souvent plus proches de lâinvective que du serment solennel. Câest donc paradoxalement lorsque la colĂšre les emporte que les hommes ont recours Ă un acte illocutoire qui devrait normalement exiger calme et rĂ©flexion sous peine de reprĂ©sailles magiques. Le jurement sâinflĂ©chit en juron ou en malĂ©diction que lâon pourrait paraphraser Que le Mwiri tâavale ! » Il sâagit certes encore dâun Ă©noncĂ© performatif, mais sa signification diffĂšre sensiblement du serment. 24Cette inflexion du serment vers la malĂ©diction Ă©tait dĂ©jĂ directement visible sur la scarification du coude qui dessine un sexe fĂ©minin stylisĂ©. En effet, pour maudire, les femmes tapent ostensiblement sur leur sexe ou leurs fesses. Avec les marques du Mwiri, les hommes se donnent donc les moyens de maudire comme les femmes. Ce lien manifeste entre malĂ©diction et sexe fĂ©minin est dâailleurs pour eux la preuve que le Mwiri est bien le mauvais cĂŽtĂ© » cĂŽtĂ© gauche des femmes, et du mĂȘme tenant, cĂŽtĂ© diabolique de pratiques dangereuses qui peuvent entraĂźner la mort. De lĂ vient cette profonde ambivalence du Mwiri qui lui vaut ce surnom de Diable ». 25Les initiĂ©s du Bwete qui Ă©voquent ensemble les secrets initiatiques font Ă©galement un usage abondant du jurement du Mwiri qui garde dans cette situation la valeur performative dâun serment. Le cas le plus typique est le jurement dâun aĂźnĂ© annonçant Ă un cadet quâil va lui divulguer dâimportants secrets. Câest moins une façon dâattester la vĂ©ritĂ© de ses propres dires que dâobliger son interlocuteur Ă ne pas trahir les secrets initiatiques Si tu parles, le Mwiri tâavale ! » Ce type dâusage permet de saisir le lien essentiel qui unit Bwete et Mwiri autour des questions du secret, du serment et de la parole rituelle. Lâinitiation au Mwiri est en effet un prĂ©alable nĂ©cessaire pour accĂ©der aux secrets les plus profonds du Bwete. Et les aĂźnĂ©s savent bien mettre en scĂšne les limites quâils doivent sâimposer avec un cadet du Bwete encore profane du Mwiri afin dâattiser sa frustration Il faut se faire initier au Mwiri pour connaĂźtre les profondeurs du Bwete. Parce que lĂ on est bloquĂ©. [...] Mais une fois initiĂ© dans le Mwiri, vous nâĂȘtes pas libre de divulguer ça. Au contraire, câest pire encore. » Cette frustration se fait mĂȘme humiliation lorsque le garçon est publiquement assimilĂ© Ă une femme. 26Si le profane du Mwiri est comme une femme et ne peut accĂ©der aux secrets les plus importants, câest parce que sa parole nâest pas encore fiable. Rien ne garantit en effet quâil ne trahira pas, puisquâil ne risque pas grand-chose la sanction magique ricocherait du traĂźtre vers les aĂźnĂ©s qui lui ont rĂ©vĂ©lĂ© ces informations et qui sont, eux, dans le Mwiri. Une fois initiĂ©, il ne peut en revanche plus trahir sous peine dâĂȘtre lui-mĂȘme avalĂ© par le gĂ©nie. Ătre initiĂ© au Mwiri signifie donc ĂȘtre pris dans les filets dâune justice magique, dâune sorte de police du secret qui garantit la non-divulgation des informations initiatiques aux profanes. Le Mwiri protĂšge le Bwete. 27Cette caution du secret repose sur un Ă©pisode prĂ©cis du rite de passage du Mwiri le serment. ImmĂ©diatement aprĂšs lâimposition des scarifications, on rĂ©vĂšle aux mbuna que ce nâest pas un crocodile monstrueux qui leur a fait ces marques mais un simple initiĂ©. Les novices doivent alors faire aussitĂŽt le serment solennel de ne jamais rĂ©vĂ©ler ce secret aux profanes. Sâils trahissent sa nature humaine, ils mourront punis par le Mwiri. Cette menace de sanction repose donc encore sur le Mwiri, alors mĂȘme que lâon vient de rĂ©vĂ©ler que le gĂ©nie nâexiste pas. Mais les mbuna comprennent que les initiĂ©s se chargeraient eux-mĂȘmes dâexĂ©cuter la sanction au nom du Mwiri. La dĂ©mystification nâannule de toute façon pas la crainte MĂȘme quand on sait que câest telle personne qui imite le Mwiri, on a quand mĂȘme peur. » 17 La situation inverse vaut pour les secrets initiatiques du NyΔmbΔ que les hommes ont, selon le myt ... 28Peu importe, en outre, que ce secret soit largement Ă©ventĂ© et que les femmes sachent la vĂ©ritĂ© malgrĂ© leurs dĂ©nĂ©gations publiques. Le mythe de dĂ©couverte du Mwiri ne raconte de toute façon pas autre chose si ce sont les femmes qui les premiĂšres ont trouvĂ© le Mwiri, avant que les hommes ne le leur arrachent, alors il est bien Ă©vident quâelles savent depuis le dĂ©but de quoi il retourne. Personne nâest dupe bien que les deux parties feignent de lâĂȘtre Les femmes connaissent le Mwiri car ce sont elles qui lâont dĂ©couvert en premier. Elles font juste semblant de lâignorer. »17 29Lâimportant rĂ©side plutĂŽt dans le lien manifeste qui unit le serment initial, les scarifications, le secret initiatique et le jurement du Mwiri. En effet, le serment initial de ne pas dĂ©voiler la nature humaine du Mwiri est bien ce qui fonde et assure lâinterdit gĂ©nĂ©rique de divulgation de nâimporte quel autre secret sous peine de sanction. LâexpĂ©rience rituelle marquante des scarifications et du serment forme le prototype fondateur de la rĂšgle gĂ©nĂ©rale du secret initiatique. Il y a ainsi passage entre un secret particulier la nature humaine du Mwiri et le secret initiatique en tant que classe gĂ©nĂ©rique indĂ©finie. Câest pour cela quâil importe finalement peu que le secret central du Mwiri soit Ă©ventĂ© il vaut moins par son contenu que par le fait quâil instaure la configuration relationnelle nĂ©cessaire au respect de tous les secrets initiatiques, en liant serment, scarifications, jurement et sanction magique. 18 Sur la douleur dans le rituel, cf. Ă©galement Houseman 1999. 30Les cicatrices au bras gauche de lâinitiĂ© sont en effet lĂ pour rappeler ce lien constitutif. Les scarifications sont faites juste avant la rĂ©vĂ©lation du secret et le serment. De plus, parce quâelles le marquent irrĂ©mĂ©diablement, lâinitiĂ© est obligĂ© de ne pas trahir les secrets. Enfin, câest en tapant sur ces mĂȘmes scarifications que lâon rĂ©itĂšre pour soi et pour les autres lâobligation de la promesse. Les stigmates initiatiques du Mwiri sont donc une promesse inscrite dans la chair, cicatrices qui rĂ©activent un engagement passĂ©. Dans la seconde dissertation de la GĂ©nĂ©alogie de la morale, F. Nietzsche liait de façon similaire promesse, douleur, marque physique et dette Nietzsche 197118. Ce qui permet de garantir au futur la promesse est cependant moins la pure sensation de douleur et son souvenir cuisant que les conditions rituelles de son imposition, avec sa configuration relationnelle novices-aĂźnĂ©s-femmes les aĂźnĂ©s battent et scarifient les novices en faisant croire aux femmes que leurs enfants sont mis Ă mort. Il est toutefois patent que dans le Mwiri, la douleur joue Ă©galement un rĂŽle dĂ©cisif, moins dâailleurs par les scarifications elles-mĂȘmes que par la bastonnade qui les prĂ©cĂšde. En tout cas, le Mwiri permet bien de disposer Ă lâavance de lâavenir », pour reprendre lâheureuse formule de Nietzsche, puisque par lâentremise des cicatrices et du jurement, sont liĂ©s le serment fait le jour du rite de passage et lâassurance de la non-divulgation future des secrets. 31On aboutit finalement Ă une situation paradoxale lâinitiation au Mwiri articule deux serments qui, sous un certain aspect, sont contradictoires. Le serment initial du rite de passage est un serment de silence lâinitiĂ© sâengage Ă ne pas trahir la nature humaine du Mwiri, câest-Ă -dire Ă taire un secret. Or, ce secret repose sur un mensonge manifeste on protĂšge le secret de la nature humaine du Mwiri en racontant aux profanes quâil est un gĂ©nie. Il sâagit donc de ne pas dire la vĂ©ritĂ©, non par simple omission, mais bien par le recours dĂ©libĂ©rĂ© au mensonge. Le serment de silence oblige Ă dire un mensonge pour taire la vĂ©ritĂ©. Ce serment initial rend ensuite possible un jurement qui revĂȘt deux formes essentielles. Dâune part, il contraint soi et les autres Ă taire continĂ»ment les secrets initiatiques. En cela, il reste un serment de silence. Dâautre part, il permet de dire la vĂ©ritĂ© obligation de dire le vrai sous peine de sanction, mais aussi, plus positivement, pouvoir de dire une vĂ©ritĂ© efficace. Il se fait alors serment de vĂ©ritĂ©. 19 Une autre Ă©tape initiatique, appelĂ©e wanga obaka, sâinscrit dans ce mĂȘme registre dâassermentation ... 32Lâinitiation au Mwiri constitue en dĂ©finitive une procĂ©dure complexe dâassermentation de la parole de lâinitiĂ©19. Les scarifications du Mwiri et les procĂ©dures rituelles qui lui sont associĂ©es scellent un lien entre secret et puissance de la parole. Elles permettent en effet dâĂ©tablir que la parole masculine nâest une parole puissante et fiable, capable dâattester le vrai et de contraindre les autres, que pour autant quâelle est capable de rĂ©tention, quitte Ă en passer par le mensonge. Dire et taire, vĂ©ritĂ© et mensonge sont mis en relation pouvoir dire le vrai suppose de taire le secret en disant un mensonge. 33Lâune des Ă©nigmes que posent parfois les initiateurs aux novices Ă leur entrĂ©e dans lâenclos initiatique dit Combien de cĆurs lâhomme possĂšde-t-il ?â Deux son cĆur et sa pomme dâAdam ! » 20 Le substantif cĆur » motema et le verbe penser » temangana sont dâailleurs formĂ©s sur la m ... 34Cette rĂ©ponse Ă©nigmatique renferme lâune des principales raisons dâĂȘtre du Mwiri. Le cĆur est lâinstance de la personne dâoĂč proviennent les pensĂ©es, les dĂ©sirs et les volitions20. Il sâagit dâune pulsion psychique plus que de la formation volontaire dâidĂ©es un individu ne peut pas faire autrement que dâavoir ces pensĂ©es que son cĆur lui envoie. Elles sâimposent Ă lui avec une telle force quâil se sent poussĂ© Ă les exprimer en paroles. Câest lĂ quâintervient le second cĆur la pomme dâAdam agit comme un filtre, disposĂ© entre le cĆur et la bouche, qui retient ces paroles qui ne demandent quâĂ sortir. Cette censure permet dâĂ©viter de dire des paroles dangereuses paroles dâemportement colĂ©rique et surtout secrets initiatiques. Le symbolisme de la plume de perroquet confirme cela. La plume rouge que les initiĂ©s du Bwete portent toujours au front symbolise la parole. Une aiguille est prĂ©alablement insĂ©rĂ©e dans son tuyau axial afin de pouvoir la ficher. Or, la tige de lâaiguille symbolise la trachĂ©e et son chas la pomme dâAdam. Ce montage rituel illustre que, tout comme seul un mince fil peut passer par le chas dâune aiguille, seules des paroles autorisĂ©es peuvent franchir le seuil de la pomme dâAdam dâun initiĂ©. 35La pomme dâAdam donne donc aux hommes une capacitĂ© de rĂ©tention verbale, capacitĂ© qui fait dâeux les maĂźtres de leur discours. Et câest parce que les femmes nâont pas de pomme dâAdam quâelles sont censĂ©es ne pas pouvoir rĂ©frĂ©ner leurs bavardages et quâon ne peut donc leur confier des secrets quâelles ne sauraient garder. Ou plus exactement, depuis que les hommes se sont emparĂ©s du Mwiri fĂ©minin, les femmes nâont plus de pomme dâAdam. En effet, dans le mythe dâorigine, les hommes sacrifient les six femmes dĂ©couvreuses du Mwiri dont lâune sâappelle justement la femme qui a une pomme dâAdam ». 36On comprend finalement les vĂ©ritables raisons du lien entre Bwete et Mwiri. O
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L'Ă©preuve de la boĂźte noire est une Ă©preuve classique de Top Chef. Elle est apparue pour la premiĂšre fois dans la saison 3 du concours 2012 et a pris son nom dĂ©finitivement Ă partir de la saison 6 2015. Elle est prĂ©sente dans chaque saison depuis cette premiĂšre apparition. L'Ă©preuve oppose deux Ă©quipes de candidats avec les chefs depuis la saison 6. Les membres de chaque Ă©quipe dĂ©gustent un plat plongĂ© dans l'obscuritĂ© puis cherchent Ă le reproduire le plus fidĂšlement possible, ce qui nĂ©cessite de reconnaĂźtre les ingrĂ©dients et les techniques de cuisine utilisĂ©es avec pour seuls sens, le toucher, l'odorat et le goĂ»t. Un candidat de chaque Ă©quipe peut regarder l'assiette en pleine lumiĂšre dans les derniĂšres minutes de l'Ă©preuve. Les modalitĂ©s prĂ©cises de l'Ă©preuve changent d'une annĂ©e sur l'autre. Baptiste Renouard et Alexia DuchĂȘne filmĂ©s en camĂ©ra infrarouge dans l'Ă©preuve de la boĂźte noire de la saison 10 capture d'Ă©cran M6 Historique de l'Ă©preuve GenĂšse de l'Ă©preuve Romuald Graveleau, producteur de l'Ă©mission, explique Ă TĂ©lĂ© Loisirs, que l'idĂ©e de la boĂźte noire dĂ©coule d'une Ă©preuve de la demi-finale de la saison 2 2011 qui consistait Ă reproduire Ă l'identique un plat de Philippe Etchebest dont c'Ă©tait la premiĂšre participation au concours. Voulant reproduire l'Ă©preuve pour la saison 3, la production dĂ©cide de corser l'Ă©preuve en faisant goĂ»ter le plat dans le noir[1]. Toujours selon Romuald Graveleau, l'idĂ©e serait Ă©galement issu d'Ă©changes de la production avec Jean-François PiĂšge, expliquant que la maniĂšre de prĂ©parer des ingrĂ©dients peut leur donner le goĂ»t dâautre chose[2]. Dans la saison 8, StĂ©phane Rotenberg indique que Jean-François PiĂšge est Ă l'origine de l'Ă©preuve. PremiĂšre apparition dans le concours L'Ă©preuve apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans Top Chef en 2012 au cours de l'Ă©pisode 2 de la saison 3. Cyril Lignac et six candidats Norbert Tarayre, Cyrille Zen, Tabata Bonardi, Ruben Sarfati, Julien Burbaud et Florent Pietravalle sont amenĂ©s dans le restaurant parisien Dans le Noir ? », rue Quincampoix. L'Ă©tablissement propose des repas dans le noir absolu, les convives Ă©tant guidĂ©s par des serveurs non-voyants. Les candidats y font une dĂ©gustation Ă l'aveugle et commentent les plats qu'ils dĂ©gustent. Ils retournent ensuite dans les cuisines de Top Chef oĂč ils dĂ©couvrent l'objet nommĂ© au cours de l'Ă©pisode le cube », la chambre noire » ou la boĂźte noire ». Les candidats ont une heure trente pour reproduire un plat concoctĂ© par Jean-François PiĂšge. La premiĂšre apparition de la boĂźte noire dans Top Chef capture d'Ă©cran M6 L'Ă©preuve n'a alors pas de nom clairement dĂ©fini et la presse et les spectateurs Ă©voquent une chambre noire »[3],[4], une piĂšce noire »[5],[6], une piĂšce plongĂ©e dans le noir »[7], une Ă©preuve ou cuisine Ă l'aveugle »[8],[9]. Ăvolution du nom de l'Ă©preuve Dans la saison 4, l'Ă©preuve est nommĂ©e dans le noir » par Jean-François PiĂšge quand il la prĂ©sente aux candidats mais on entend boĂźte noire » et cube » dans les commentaires en voix off. La presse Ă©voque la boĂźte noire »[10],[11],[12],[13]. Dans la saison 5, l'Ă©preuve est encore une fois annoncĂ©e sous le nom de dans le noir » par StĂ©phane Rotenberg et Jean-François PiĂšge. Dans la saison 6, l'Ă©preuve est intitulĂ©e Ă©preuve de la boĂźte noire », nom qui ne variera plus. Liste des Ă©preuves de la boĂźte noire dans Top Chef Ăpreuves de la BoĂźte noire dans Top Chef Saison Ăpisode Plat Ă reproduire Chefs ayant rĂ©alisĂ© le plat Gagnants Saison 3 2012 Semaine 2 Ćuf marinĂ© au vinaigre de XĂ©rĂšs et soja, lĂ©gumes de chez JoĂ«l ThiĂ©bault Jean-François PiĂšge Norbert Tarayre, Cyrille Zen, Julien Burbaud Saison 4 2013 Semaine 4 Langue de veau moelleuse et croustillante, huile grillĂ©e, lĂ©gumes au vinaigre, poudre de cĂąpres Jean-François PiĂšge Florent Ladeyn, Julien Hagnery, Jean-Philippe Watteyne Saison 5 2014 Semaine 3 PaĂ«lla revisitĂ©e Jean-François PiĂšge Anne-CĂ©cile Degenne, Thibault Sombardier, JĂ©rĂ©my Brun, Jean-Edern Hurstel Saison 6 2015 Semaine 5 Ballottine de volaille fermiĂšre enveloppĂ©e au lard fumĂ©, gelĂ©e de concombre, Ćuf de caille au yuzu et kadaif et crumble de carottes fanes Michel Sarran Adel Dakkar, Vanessa Robuschi, Christophe Pirotais aidĂ©s par HĂ©lĂšne Darroze Saison 7 2016 Semaine 3 Langoustine, potimarron, sang de boudin noir aux herbes marines Olivier Bellin Les chefs HĂ©lĂšne Darroze, Michel Sarran et Philippe Etchebest Saison 8 2017 Semaine 3 Chaud-froid de bĆuf en cuit et cru, en mijotĂ© moderne Jean-François PiĂšge David GrĂ©millet, Julien Wauthier Saison 9 2018 Semaine 4 Terre-mer de filet mignon de veau et de Saint-Jacques Philippe Etchebest Tara Khattar, Thibault Barbefieri, Geoffrey Degros, ClĂ©ment Vergeat Saison 10 2019 Semaine 6 Quasi de veau de lait au pralinĂ© de cĂšpes, croquettes de foie de lotte, lactaires aux coings Jacques et RĂ©gis Marcon Damien Laforce, Camille Maury, Guillaume Pape Saison 11 2020 Semaine 9 Assiette de tourteau, huĂźtre et foie gras, jus de betterave et crĂšme de maĂŻs, dressĂ©e sur un priestley de Saint-Jacques Pierre Gagnaire Mallory Gabsi, David Gallienne, Diego Alary Saison 12 2021 Semaine 10 Monochrome noir Ă l'encre, poulpes, seiches, calamars et pistes de MĂ©diterranĂ©e Gilles Goujon Bruno Aubin, Mohamed Cheikh et Sarah Mainguy Saison 13 2022 Semaine 11 CrĂšme pĂątissiĂšre aux herbes, financier Ă la roquette, sorbet citron et vinaigre balsamique blanc, meringue au cĂ©leri un dessert SĂ©bastien Vauxion Louise Bourrat, Arnaud Delvenne Ăvolution des rĂšgles Comme dans la plupart des Ă©preuves rĂ©currentes de l'Ă©mission, la production en renouvelle le dĂ©tail des rĂšgles chaque annĂ©e. Dans les premiĂšres saisons 3 Ă 9, l'Ă©preuve prend place en dĂ©but de concours. Depuis la saison 10, elle se dĂ©cale de plus en plus tardivement dans le concours et a lieu maintenant Ă un moment oĂč il reste six Ă sept candidats. Dans la saison 3, deux Ă©quipes de trois candidats s'affrontent. Deux candidats de chaque Ă©quipe entrent pour dĂ©guster au dĂ©but de l'Ă©preuve, puis le troisiĂšme un peu plus tard. Les chefs distillent des indices au cours de l'Ă©preuve. En fin d'Ă©preuve, un candidat de chaque Ă©quipe peut retourner dans le cube voir l'assiette en lumiĂšre pendant trois secondes. Dans la saison 4, les candidats ne voient le plat que durant trois secondes capture d'Ă©cran M6 Dans la saison 4, deux Ă©quipes de trois s'affrontent, mais un seul candidat de chaque Ă©quipe dĂ©marre l'Ă©preuve au dĂ©but du temps imparti une heure trente. Un nouveau coĂ©quipier entre en jeu tous les trente minutes et pĂ©nĂštre Ă son tour dans la boĂźte noire pour goĂ»ter puis renforcer son Ă©quipe. Ă quinze minutes de la fin, le chef PiĂšge donne deux indices sur le plat et quelques minutes avant la fin, un candidat de chaque Ă©quipe peut retourner dans le cube voir l'assiette en lumiĂšre pendant trois secondes. Dans la saison 5, l'Ă©preuve oppose trois anciens » candidats de la saison ayant dĂ©jĂ participĂ© Ă une saison prĂ©cĂ©dente de Top Chef Ă trois nouveaux » candidats. Deux candidats de chaque Ă©quipe entrent pour dĂ©guster au dĂ©but de l'Ă©preuve, puis le troisiĂšme un peu plus tard. Ă dix minutes de la fin de l'Ă©preuve, le visuel du plat est regardĂ© pendant dix secondes par un quatriĂšme candidat, entrĂ© en cuisine juste Ă ce moment. Dans la saison 6, l'Ă©preuve s'inscrit dans l'Ă©pisode intitulĂ© la guerre des brigades ». Les deux Ă©quipes de trois candidats sont aidĂ©es par leurs chefs de brigade » de l'Ă©pisode. Deux candidats de chaque Ă©quipe entrent trois minutes pour dĂ©guster au dĂ©but de l'Ă©preuve, puis le troisiĂšme accompagnĂ© de son chef de brigade un peu plus tard. Vers la fin de l'Ă©preuve, le visuel du plat est regardĂ© pendant quinze secondes par un candidat de chaque Ă©quipe. Dans la saison 7, quatre candidats affrontent les trois chefs Darroze, Etchebest et Sarran sur cette Ă©preuve, qui dure deux heures trente. Les chefs n'ont le droit d'entrer que deux fois dans la boĂźte noire, tandis que les candidats ont le droit d'y entrer trois fois. Les deux Ă©quipes peuvent voir le plat en lumiĂšre pendant dix secondes. Dans la saison 8, trois binĂŽmes issus des trois brigades entrent une minute dans la boĂźte noire et notent en sortant les ingrĂ©dients qu'ils reconnaissent. Seuls les deux binĂŽmes ayant reconnus le plus d'ingrĂ©dients participent ensuite effectivement Ă l'Ă©preuve avec leur chef de brigade. Chaque brigade peut ensuite faire entrer de nouveau deux personnes pour une dĂ©gustation, enfin une personne peut aller voir le visuel pendant quinze secondes mais ne peut plus cuisiner pour le reste de l'Ă©preuve. Dans la saison 9, les candidats ont droit Ă quinze secondes pour voir le dressage capture d'Ă©cran M6 Dans la saison 9, ce sont deux Ă©quipes de quatre candidats et leur chef de brigade qui s'affrontent. Chaque brigade envoie un premier binĂŽme faire un passage de deux minutes en dĂ©gustation dans la boĂźte noire, puis un second, enfin le cinquiĂšme Ă©quipier peut aller observer le dressage pendant quinze secondes. Dans la saison 10, l'Ă©preuve a lieu plus tard que dans les saisons prĂ©cĂ©dentes les Ă©quipes qui s'affrontent mĂȘlent deux brigades chacune, avec trois candidats et deux chefs de chaque cĂŽtĂ©. Dans chaque Ă©quipe, deux candidats font un passage de deux minutes en dĂ©gustation au dĂ©part de l'Ă©preuve, puis les deux chefs, arrivĂ©s en renfort en cours d'Ă©preuve, avant que le dernier candidat n'aille observer le dressage pendant quinze secondes. Dans la saison 11, l'Ă©preuve a lieu encore plus tard que dans la saison 10, Ă la mi-concours, alors qu'il ne reste plus que sept candidats. Les Ă©quipes qui s'affrontent mĂȘlent deux brigades chacune, avec trois ou quatre candidats et deux chefs de chaque cĂŽtĂ©. Deux candidats de chaque Ă©quipe entrent dĂ©guster le plat pendant deux minutes, puis les chefs arrivent en renfort et passent en dĂ©gustation dans la boĂźte noire Ă leur tour. Un candidat de chaque Ă©quipe peut observer le dressage en fin d'Ă©preuve pendant vingt secondes. Dans la saison 12, l'Ă©preuve a de nouveau lieu alors qu'il ne reste plus que sept candidats. Le plat Ă©tant un monochrome noire, les candidats ont la possibilitĂ© de dĂ©couper les piĂšces dans l'assiette lors qu'ils en observent le dressage en fin d'Ă©preuve. Dans la saison 13, pour la premiĂšre fois, le plat Ă reproduire est un dessert. Quatre des huit candidats en lice participent Ă l'Ă©preuve en deux groupe de deux, mĂȘlant les brigades et Ă©paulĂ©s par les chefs. Un candidat de chaque Ă©quipe peut observer le dressage en fin d'Ă©preuve pendant trente secondes. Anecdotes Apparence de la boĂźte noire La boĂźte noire est une "boĂźte en kit composĂ©e de mĂ©laminĂ©", selon la productrice artistique de l'Ă©mission, Virginie Dhers. Elle nĂ©cessite environ 2 heures d'installation. Elle a une surface de 20 mĂštres carrĂ©s, avec un sas Ă l'entrĂ©e de la piĂšce, pour assurer une obscuritĂ© totale. L'intĂ©rieur est Ă©quipĂ© de projecteurs infrarouges et deux camĂ©ras une camĂ©ra "zĂ©nithale", permet de filmer de dessus le plat situĂ© sur le mange debout, une seconde camĂ©ra est dirigĂ©e par un cadreur pour capter les expressions des candidats[14]. Trois apparences diffĂ©rentes de la boĂźte noire saison 4, saisons 6 et 10 identique, saison 11 La boĂźte noire change d'apparence Ă deux reprises dans l'histoire de Top Chef. Pour la saison 11, la boĂźte noire, usĂ©e par plusieurs saisons, est remplacĂ©e par une neuve[15], et change lĂ©gĂšrement d'apparence bouton de porte blanc. Elle change d'apparence Ă©galement entre la saison 4 et la saison 5. Elle est dĂ©corĂ©e d'un ruban rouge pour son dixiĂšme anniversaire dans la saison 13. L'apparence de la boĂźte noire dans la saison 13 captures d'Ă©cran M6 Jeu de mains, jeu de vilain Les candidats regardant leurs mains en sortant de la boĂźte noire, saisons 3 Ă 5 Florent Ladeyn, Fabien Morreale, Ruben Sarfati, Thibault Sombardier, NaoĂ«lle d'Hainaut, Julien Hagnery captures d'Ă©cran M6 On voit rĂ©guliĂšrement les candidats se servir de leurs mains pour trouver des indices supplĂ©mentaires sur les plats Ă identifier. En effet, ils dĂ©gustent les plats de la boĂźte noire avec les doigts et peuvent espĂ©rer trouver des traces d'aliments sur leurs doigts ou de la coloration. Candidats et chefs regardant leurs mains en sortant de la boĂźte noire saison 6 Ă 11 captures d'Ă©cran M6 DĂšs la premiĂšre apparition de l'Ă©preuve, on aperçoit les candidats regarder leurs mains en sortant de la boĂźte noire. Ainsi Norbert Tarayre semble retenir quelque chose dans sa main gauche en sortant de la boĂźte avant de la regarder rapidement. Dans l'Ă©quipe opposĂ©e, Ruben Sarfati scrute plusieurs fois sa main gauche, et la regarde notamment juste avant de prĂ©ciser Ă ses coĂ©quipiers que le jaune d'Ćuf contenu dans le plat est liquide. Dans la saison 4, on voit presque tous les candidats examiner nettement leurs mains en sortant de la boĂźte noire, parfois Ă plusieurs ainsi Fabien Morreale montre ses mains Ă Quentin Bourdy et NaoĂ«lle d'Hainaut qui semble alors reconnaĂźtre un ingrĂ©dient. Dans la saison 5, NoĂ«mie Honiat a l'idĂ©e de s'enduire la bouche de prĂ©paration, et demande ensuite Ă Pierre AugĂ© de regarder s'il y voit des couleurs. Le noir de ses mains l'oriente vers l'encre de seiche. Dans la saison 5, NoĂ«mie Honiat explique qu'elle s'est enduite la bouche de prĂ©parations de l'assiette, dans l'espoir de reconnaĂźtre la couleur des ingrĂ©dients captures d'Ă©cran M6 Dans les saisons suivantes, on voit les candidats ĂȘtre parfois en train de s'essuyer les mains en quittant la boĂźte noire, tandis que d'autres continent d'inspecter la paume de leurs mains, y compris les chefs de brigade Philippe Etchebest et Michel Sarran. Ces gestes ne se voient quasiment plus Ă l'Ă©cran depuis la saison 10, mais on aperçoit encore Adrien Cachot regarder ses paumes en sortant de la boĂźte noire dans la saison 11. D'aprĂšs TĂ©lĂ© Loisirs, un assistant de production est prĂ©sent dans la boĂźte noire avec le cameraman, afin de nettoyer les mains des participants avec un torchon. Le magazine cite la productrice Virginie Dhers un des candidats avait trouvĂ© la parade une annĂ©e, maintenant on fait attention, on ne se fait pas avoir deux fois »[14]. Un seul candidat avait trouvĂ©, vraiment ? RĂ©fĂ©rences â â â â â â â â â â â â â â 14,0 et 14,1 â Visite des coulisses de Top Chef avec StĂ©phane Rotenberg 11/02/2020 MarcherDans Des Flaques ; S'enliser: patauger: Se Dit Du RĂ©seau UtilisĂ© Par La Tnt: hertzien: PremiĂšre Ămission De Radio De La JournĂ©e: matinale: Heures Sonnantes: tapantes: Ăcraser Sous Les Obus: pilonner: Petit Canot Rapide Et Ă Moteur: horsbord: Diminuer La Force D'un Argument: infirmer: Ătablissement De La Patate PlongĂ©e Dans dispositions du seiziĂšme alinĂ©a du I de l'article L. 541-1 sont applicables aux installations de tri mĂ©cano-biologiques qui effectuent un tri de dĂ©chets en mĂ©lange comportant notamment une part de dĂ©chets biodĂ©gradables, en vue d'une valorisation de tout ou partie de ces dĂ©chets biodĂ©gradables, y compris lorsque le traitement de ces derniers dĂ©bute durant la phase de tri. Elles ne sont pas applicables aux installations qui effectuent comme unique traitement des dĂ©chets biodĂ©gradables une stabilisation avant Ă©limination. crĂ©ation de nouvelles installations de tri mĂ©cano-biologiques, l'augmentation de la capacitĂ© autorisĂ©e d'installations existantes et les autres modifications notables d'installations existantes, lorsque ces installations rĂ©pondent ou continuent de rĂ©pondre aux conditions dĂ©finies Ă la premiĂšre phrase du I du prĂ©sent article, ne peuvent ĂȘtre autorisĂ©es que lorsque les collectivitĂ©s territoriales et Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tents en matiĂšre de collecte et de traitement de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s qui font traiter ces derniers dans ces installations ont mis en place un dispositif de tri Ă la source des biodĂ©chets, dans les conditions prĂ©cisĂ©es au III du prĂ©sent article. Lorsque la modification notable porte uniquement sur une extension de la zone de chalandise de l'installation, associĂ©e, le cas Ă©chĂ©ant, Ă une augmentation de capacitĂ©, ne sont concernĂ©es que les collectivitĂ©s ou Ă©tablissements objets de cette extension. Lorsque seule une partie des collectivitĂ©s territoriales ou Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale a mis en place un dispositif de tri Ă la source des biodĂ©chets conformĂ©ment au III du prĂ©sent article, l'autorisation est accordĂ©e pour le traitement des seuls dĂ©chets collectĂ©s par ces collectivitĂ©s et Ă©tablissements. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux modifications notables ayant trait Ă la sĂ©curitĂ© des installations, Ă la rĂ©duction des nuisances gĂ©nĂ©rĂ©es par les installations, Ă l'amĂ©lioration des performances environnementales des installations, ainsi que celles rendues nĂ©cessaires pour se conformer Ă une obligation rĂ©glementaire et celles concourant Ă la mise en place de la gestion et du traitement des biodĂ©chets triĂ©s Ă la source. tri Ă la source des biodĂ©chets est considĂ©rĂ© comme gĂ©nĂ©ralisĂ© sur le territoire de la collectivitĂ© territoriale ou de l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tent en matiĂšre de collecte et de traitement des dĂ©chets lorsque l'une des trois conditions suivantes est respectĂ©e 1° La collectivitĂ© ou l'Ă©tablissement respecte les deux objectifs suivants a Au moins 95 % de la population est couverte par un dispositif de tri Ă la source des dĂ©chets alimentaires ou de cuisine. Un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'environnement dĂ©finit les modalitĂ©s de ce calcul et les dispositifs techniques de tri Ă la source pris en compte ; b La quantitĂ© annuelle d'ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles produite sur le territoire concernĂ© est infĂ©rieure Ă un seuil dĂ©fini par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'environnement en fonction de la typologie des communes du territoire ; 2° La quantitĂ© de biodĂ©chets restants dans les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles, Ă©tablie aprĂšs Ă©tude de caractĂ©risation, est infĂ©rieure Ă un seuil fixĂ© par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'environnement ; 3° La quantitĂ© de biodĂ©chets dĂ©tournĂ©e des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles au moyen du tri Ă la source, en kg par habitant, est d'au moins 50 % de la quantitĂ© de biodĂ©chets, en kg par habitant, prĂ©sents dans les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles avant la mise en place du tri Ă la source. Cette donnĂ©e est obtenue par caractĂ©risation des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles, effectuĂ©e avant et aprĂšs la mise en place du tri Ă la source. Lorsque des dispositifs de tri Ă la source des biodĂ©chets ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© mis en place avant la premiĂšre caractĂ©risation des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles effectuĂ©e au titre du prĂ©sent alinĂ©a, les quantitĂ©s de biodĂ©chets dĂ©tournĂ©es prĂ©alablement Ă cette caractĂ©risation sont Ă©valuĂ©es selon des modalitĂ©s dĂ©finies par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'environnement. Les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles visĂ©es au prĂ©sent III sont celles dĂ©finies Ă l'article R. 2224-23 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, hors dĂ©chets collectĂ©s en dĂ©chetterie. Les collectivitĂ©s territoriales et Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale qui ont gĂ©nĂ©ralisĂ© le tri Ă la source des biodĂ©chets conformĂ©ment aux 2° et 3° du prĂ©sent III rĂ©alisent une Ă©tude de caractĂ©risation des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles au moins une fois tous les six ans sur un Ă©chantillon reprĂ©sentatif conformĂ©ment Ă une mĂ©thodologie dĂ©finie par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'environnement. de permettre la constitution de la demande de crĂ©ation ou de modification mentionnĂ©e au II du prĂ©sent article, les collectivitĂ©s territoriales et les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale mentionnĂ©s Ă ce mĂȘme II transmettent Ă l'exploitant de l'installation ou au pĂ©titionnaire, Ă sa demande, les piĂšces justifiant de la gĂ©nĂ©ralisation du tri Ă la source des biodĂ©chets conformĂ©ment au III du prĂ©sent article. L'exploitant ou le pĂ©titionnaire transmet ces piĂšces Ă l'autoritĂ© administrative compĂ©tente dans le cadre du dossier de demande d'autorisation environnementale prĂ©vu aux articles R. 181-13 et suivants ou du porter Ă connaissance prĂ©vu au II de l'article R. 181-46. Les collectivitĂ©s et Ă©tablissements mentionnĂ©s au premier alinĂ©a du prĂ©sent IV transmettent Ă l'exploitant de l'installation les piĂšces justifiant de la gĂ©nĂ©ralisation du tri Ă la source des biodĂ©chets conformĂ©ment au III tous les trois ans Ă compter de l'autorisation de l'installation, de l'augmentation de capacitĂ© ou de la rĂ©alisation de la modification notable. L'exploitant en conserve un exemplaire pendant trois ans et tient ces piĂšces Ă la disposition de l'inspection des installations classĂ©es. Lorsqu'il apparaĂźt, Ă l'occasion de la transmission de piĂšces visĂ©e au prĂ©cĂ©dent alinĂ©a, qu'une collectivitĂ© territoriale ou un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale ne respecte plus l'une des conditions fixĂ©es au III du prĂ©sent article, la collectivitĂ© ou l'Ă©tablissement dispose d'un dĂ©lai d'un an pour s'y conformer Ă nouveau et transmettre les piĂšces justificatives nĂ©cessaires Ă l'exploitant. PassĂ© ce dĂ©lai, les dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s collectĂ©s par cette collectivitĂ© ou cet Ă©tablissement ne sont plus admis dans l'installation. les collectivitĂ©s relevant de l'article 73 de la Constitution ainsi qu'Ă Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, le prĂ©sent article ne s'applique pas aux installations de tri mĂ©cano-biologiques n'effectuant pas de valorisation matiĂšre des dĂ©chets biodĂ©gradables contenus dans les dĂ©chets Ă l'article 3 du dĂ©cret n° 2021-855 du 30 juin 2021 relatif Ă la justification de la gĂ©nĂ©ralisation du tri Ă la source des biodĂ©chets et aux installations de tri mĂ©cano-biologiques, ces dispositions sont applicables aux demandes d'autorisation et aux informations portĂ©es Ă la connaissance de l'autoritĂ© administrative compĂ©tente conformĂ©ment aux articles R. 181-16 et R. 181-46 du code de l'environnement Ă compter de la date de son entrĂ©e en vigueur. . 287 177 24 33 492 228 236 415